Let’s Speak French!
with Dr. Natalie Amgott
#55: Beating the Intermediate French Plateau: Brittany’s Middlebury Immersion & Tips
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Episode 55 Transcript
Can you imagine retiring and then going to stay in a dorm for the first time ever?! That’s exactly what my guest, Brittany Kreek, is going to talk to us about today.
Specifically, she’s going to tell you about the Middlebury French language immersion program and her top tips for staying focused during French study.
Now, all my students are incredible. But Brittany holds an extra special place in my heart! She was in one of the first online French courses for adults that I taught, back in 2022, and my dad was also in the class! They became conversation partners, which is something she’s going to tell you about towards the end of our conversation.
Moreover, I’ve gotten to see Brittany progress pretty much from Day 1 in 2022, to my Intermediate French Conversation Class, to the Intermediate French Class with Elevate French, to my advanced membership - Elevate French Academy - to where she’s at now in 2025 - able to speak at length about her experiences and even to give you advice on what to do when it feels like you’re stuck or you don’t really feel like studying but you know you should.
You’ll want to follow along with the transcript. That’s also where you’ll find something that I’ve prepared for you to help you put all of Brittany’s tips to use. It’s called Overcome the Intermediate Plateau and it’s a customizable study template and guide (scroll up)! You can find that and the transcript in the notes for this episode.
Je vais commencer avec un peu de vocabulaire utilisé dans notre conversation. Puis, on passera à la conversation avec Brittany!
D’abord, un peu de vocabulaire que tu entendras pendant cette conversation:
Un.e bibliothécaire: Une personne qui travaille à la bibliothèque!
Le tissage: weaving
Quoi: ici, un marqueur discursif pour approximer un numéro (Le match des Jays a duré 4 heures, quoi)
La candidature: une demande que tu soumets pour un poste, ou dans ce cas, un programme scolaire
Un dortoir : Une résidence pour les étudiants, d’habitude aux universités
L’engagement sur l’honneur: a pledge. À Middlebury, on le signe chaque semaine pour dire qu’on va parler seulement en français
Okay, c’est parti pour notre leçon - et ne manquez pas la fin où Brittany partagera deux nouvelles astuces pour structurer tes études - elles sont complètement nouvelles pour moi aussi!
Natalie Amgott: Alors, salut Brittany! Est-ce que tu pourrais te présenter un peu?
Brittany Kreek: Oui, salut tout le monde. Moi, c'est Brittany, et je suis étudiante de français. J'étais bibliothécaire avant de prendre ma retraite. Et maintenant je poursuis mes loisirs, comme l'apprentissage des langues, le tissage, et j'aime voyager. J'habite en ce moment en Virginie avec mon chien et mon mari.
Natalie Amgott: C'est super. Qu’est-ce qui t'a inspirée à poursuivre des études en français justement?
Brittany Kreek: En fait, c'était par hasard au début. J e voulais faire quelque chose pour la santé de mon cerveau, et oui, comme à l'approche de l'âge moyen, j'ai commencé à penser: Ok, je dois faire quelque chose pour ma santé mentale, je m'occupe de mon corps déjà et je veux m'assurer que mon cerveau va être sain.
Oui, et alors en fait, j'ai cherché les langues faciles pour les Anglophones.
Et j'ai découvert très vite que pas de langues sont très faciles. J'ai regardé beaucoup de ressources en français et les cours d'éducation continue.
C'est ça. Je me suis inscrite et à ce moment-là, j'ai commencé mon trajet, j'ai commencé mon voyage avec la langue française.
Natalie Amgott: C'est super et maintenant ça fait combien de temps que tu apprends?
Brittany Kreek: Le premier cours que j'ai pris était en août 2022. Alors ça fait quoi, trois ans et un peu plus que j'apprends la langue.
Natalie Amgott: C'est vraiment impressionnant, tu te débrouilles hyper bien en français de nos jours, alors seulement en trois ans, je trouve ça impressionnant.
Brittany Kreek: Merci
Natalie Amgott: Et est-ce que ça a l'air, trois ans, ça a l'air long, pas trop long? Je me demande pour toi.
Brittany Kreek: Je pense au début, le premier deux cours, j'ai pris français un et français deux pour les débutants.
Ça se passait très vite, je pensais: oh là, là, je vais parler couramment très vite parce que tu sais que tu apprends très vite toutes les choses dans la fondation de la langue.
Mais le plateau intermédiaire, oh là là c'est si difficile. Ça, à mon avis, c' est la pire chose pour les étudiants. Après un an, j'ai pensé Ok, ça va être un vrai défi pour toute ma vie!
Natalie Amgott: Ah oui, c'est ça justement parce que dans les premiers cours, surtout les cours au niveau universitaire, que ce soit pour les élèves à l'université ou en éducation continue. Il y a une emphase sur toute la grammaire de la vie, alors on apprend tous les verbes, toutes les conjugaisons dans une année comme tu as fait.
Et puis après, on s'est dit: ok, mais maintenant il faut l'utiliser pour parler d'une manière spontanée. Et ça, c'est la partie la plus difficile, hein?
Brittany Kreek: Oui.
Natalie Amgott: Et tout le vocabulaire.
Brittany Kreek: Oh oui, le vocabulaire, ça, c'est ma faiblesse! Toujours. Oui, l'apprentissage d'une langue, c'est quelque chose qui qui m'intéresse. Mais Oui, c'est un loisir, mais aussi c'est le travail, et oui, toutes les étapes dans le progrès d'amélioration de la langue, pour moi, c'est petit à petit.
Natalie Amgott: Et bon, je sais que cet été, l'été dernier, tu es allée étudier en immersion à Middlebury. C'était comment ton expérience d'abord de postuler? Qu'est-ce qui t'a inspirée à postuler à Middlebury et c'était comment le processus de soumettre ta candidature?
Brittany Kreek: Oui, j'ai entendu parler de Middlebury peut-être, avec toi ou un autre professeur ou en ligne, je ne sais pas, j'oublie. Mais j'ai regardé les vidéos sur Youtube avec une journée quotidienne à Middlebury.
Et comme j'ai dit plus tôt, j'étais coincée dans le plateau intermédiaire, et je pensais qu'un programme d'immersion pourrait m'aider avec ma progression en la langue.
Alors, j'ai postulé et c'était assez simple. J'ai dû demander une lettre de recommandation. J 'ai demandé à ma tutrice à ce moment-là et je crois qu'elle a vraiment m'aider avec la candidature. Mais en tout cas, c'était assez simple et j'ai été acceptée. Et après quelques mois, j'ai passé un examen pour le placement pour l'école de français à Middlebury.
Il y a quatre niveaux et je crois que les deux premiers niveaux sont coupés en deux. Mais je pensais: Ok, je suis probablement au niveau trois ou quatre, juste pour la grammaire que je savais à ce moment-là.
J'ai passé l'examen et puis quelqu’un, un prof à Middlebury, m'a donné un entretien pour focaliser sur le niveau. Et je crois qu'il y a eu deux ou trois semaines avant le commencement du programme que j'ai reçu mon niveau et l'autre information.
Oui, et après ça, je suis allée à Middlebury, au Vermont, dans un dortoir. Et le premier week-end, j'ai déménagé beaucoup de choses dans la petite salle, la petite chambre.
Et oui, après ça, on a fait le pledge, ou l’engagement sur l’honneur,
Et c'est ça, voilà.
Natalie Amgott: Trop bien, et donc ils t'ont placé finalement dans quel niveau?
Brittany Kreek: J'étais placée dans le niveau quatre.
Natalie Amgott: Ok, c'est le niveau le plus haut?
Brittany Kreek: Oui, et je veux dire que j'ai eu vraiment le syndrome d’imposteur. Je pensais: ce n'est pas du tout possible. Non, ce n'est pas le cas, ce n'est pas possible.
Mais les profs savent très bien tous nos niveaux. Et aussi il y a la possibilité de changer. Si tu arrives et tu n'aimes pas ton niveau, c'est trop difficile, ou je veux une autre expérience un peu moins scolarisée, tu peux changer. Les profs et l'administration travaillent avec nous pour assurer que notre expérience et la bonne expérience pour nous.
Natalie Amgott: Ah, c'est super oui! Et donc j'étais au niveau quatre, j'imagine que c'était beaucoup de lectures, beaucoup de conversations orales un peu plus académiques - c'est ça?
Brittany Kreek: Oui, c'était plutôt le langage des arts, les pensées, les philosophes, tous les problèmes du monde. C'était assez académique.
Et Oui, j'ai eu quatre cours, je crois que tout le monde prend un cours de grammaire et aussi un cours de phonétique. Le cours de phonétique était mon préféré, mais j'ai eu deux autres cours - un cours de littérature: il s'appelle la littérature francophone ou le monde francophone. Quelque chose comme ça. Et aussi un cours linguistique. On s’est focalisé sur l’aménagement linguistique, ou le langage inclusif - les choses comme ça.
Natalie Amgott: Ça a l'air super intéressant, et donc c'était comment? Tu as parlé du fait de déménager dans un dortoir. On n'a pas l'âge typique des étudiants à l'université, toi et moi. Alors c'était comment? ça fait, comment je crois que ce serait intéressant à nos auditeurs qui s'intéressent à une immersion en tant qu'adulte. Ça fait comment de ne pas avoir 20 ans et de s'installer dans un dortoir?
Brittany Kreek: Oui, c'était une expérience toute nouvelle pour moi parce que même quand j'étudiais à l'université, j'habitais dans un appartement. Et ça, c'était ma première fois dans un dortoir, mais j'ai eu de la chance parce que j'ai eu une chambre toute seule.
Natalie Amgott: Okay
Brittany Kreek: J'ai logé dans un dortoir avec les autres femmes et on a partagé la salle de bain. Oui, ce n'était pas trop, mal. C'est vraiment comme un dortoir comme tu vois à la télé - les choses comme ça. Oui, chaque jour, Je suis allée à la cantine pour les repas, Oui, et je crois que ça fait partie de l'expérience, parce, oui, même que j'ai eu une chambre seule, j'ai parlé aux autres dans le salon, avec les profs dans le château.
Pour l'école de français, il y a un bâtiment qui s'appelle le château et on a eu des ateliers là-bas.
Oui, l'expérience, et vraiment c'est force les autres à interagir. Je crois que j'ai parlé aux autres plus que jamais! oui, c'est bon, parce que j'étais plus âgée que beaucoup d'autres. Je crois que l'âge moyen était plutôt pour les undergraduates -les étudiants.
Natalie Amgott: les étudiants de premier cycle.
Brittany Kreek: Oui, mais il y a eu les autres de mon âge et un peu plus âgés aussi, et je crois que c'est important parce que j'ai appris les points de vue des autres, les intérêts, les boulots, la carrière des autres, pourquoi ils ont voulu prendre le programme, les choses comme ça.
Natalie Amgott: C'est cool et bien donc tu parlais des quatre cours que tu suivais quand tu y étais. Et quand tu n'étais pas à la cantine, j'imagine que tu étudiais et quoi d'autre? ça faisait, c'était quoi la routine quotidienne là-bas??
Brittany Kreek: J'ai étudié pendant quatre heures par jour un peu plus un peu moins, ça dépend mais, chaque jour, on a eu des ateliers comme la broderie, la pétanque, un club de ciné, un club de drag.
Quoi d'autre? Il y a beaucoup de, Il y avait beaucoup de clubs, de groupes de conversations, c'était juste les petits programmes pour augmenter notre conversation, notre expérience avec la langue et aussi les profs ont présenté un peu avec leur spécialité. Je suis allée en conférence qui parlait de la littérature du Québec et aussi les Jeux Olympiques, le monde sauvage dans le Jura, l’est de France.
Il pourrait être difficile de mener notre horaire. Mais oui, j'ai essayé de faire une chose par jour de plus de mes études, les devoirs et les cours.
Natalie Amgott: Bien, je trouve ça fantastique, et donc maintenant que tu as fait cette expérience de Middlebury comment penses-tu continuer tes études? Est-ce que tu penses continuer tes études en français? Si oui, comment?
Brittany Kreek: Oui, comme j'ai dit, je crois que l'apprentissage d'une langue, c'est un travail - un peu un peu de travail, mais un travail pour toute ma vie. Si tu aimes les langues, pourquoi pas continuer? Mais je suis motivée par le but, et je sais que je dois augmenter, changer, continuer de faire les buts dans mon trajet d'apprentissage.
Et petit à petit, j'ai amélioré, j'améliore et je change les buts, et Middlebury était un but pour moi, c'était quelque chose que je n'étais pas très confortable, comme j'ai dit, j'ai logé dans un dortoir avec beaucoup d'autres. J'ai mangé de la nourriture dans une cantine, oui, j'étais étudiante en plein temps, ça fait longtemps depuis que j'étais une étudiante et maintenant je veux réussir le DALF C1 peut-être, cet été. Je ne sais pas, mais ça, c'est le premier but en ce moment-là.
Natalie Amgott: Waouh, C'est super, je trouve ça chouette que tu te motives avec ces buts, et donc le Dalf: tu passeras le niveau C1 ou C2?
Brittany Kreek: Oui, je crois que C1. Je n'ai jamais passé un examen comme ça, mais je pense que le DELF B2 c’est un peu trop proche de mon niveau actuel, et alors le vrai défi, comme à Middlebury, le vrai défi pour moi, c'est de réussir le DALF C1.
Natalie Amgott: Et la bonne nouvelle: Bon deux bonnes nouvelles pour toi avec le DALF C1. C'est parce que tu n'habites pas très loin de Washington D.C. Je crois que ça se donne là-bas parce que, aux États-Unis, c'est difficile de trouver les endroits qui donnent les DALF, Le DELF un peu moins difficile, par exemple, ici à Pittsburgh, On a A1, A2, B1, B2. Mais sinon on doit aller soit à Washington D.C., soit à Toronto.
C'est loin, alors au moins pour toi, tu ne dois pas planifier tout un voyage. J'imagine que ça se donne à D.C.
Mais et puis deuxième bonne nouvelle, si tu réussis pas la première fois, c'est pas la fin du monde, parce que tu auras ton score et tu sauras où mettre tes efforts après. Donc je trouve ça, je trouve que c'est une très bonne idée et il faut pas avoir 100%, alors ça aussi c’est une bonne nouvelle.
Quand tu étais à Middlebury est-ce que, c'est lié à cette idée, Est-ce que tu as trouvé que les profs, ils te notaient d'un système français? Genre 14 sur 20, c'est un bon score? Ou est-ce que c'était plutôt un système de correction américaine où on vise un A ou un B?
Brittany Kreek: Oui, c'était un mélange, mes notes de Middlebury, c'était comme n'importe quelle université. Oui, mais ça dépend du professeur. J'ai eu un professeur qui enseigne à New York. Il connaît la culture américaine et il connaît les étudiants un peu plus que les professeurs qui viennent de la Sorbonne. J'ai aussi eu un professeur qui travaille à Howard ici à D.C., mais aussi dans le programme pour Middlebury à Cameroun.
Et elle elle m'a donné des notes comme le français, comme 7/10.
Natalie Amgott: Ok, c'est un bon score 7/10 en France, c'est pas pire. Oui. Aux États-Unis, c’est ah, non, c'est si je donne ce score à mes étudiants à l'université, c'est la fin du monde. Mais je dis: Ah, si on se trouve en France sept sur 10, c'est pas pire. C'est quand même bon, oui.
Bon, et donc quand tu n'as pas envie d'étudier, j'imagine que ça t'arrive parfois tu te réveillé un jour [ peut-être pas à Middlebury. Si on n'a pas envie, on doit quand même aller, on paye, on doit quand même aller en classe].
Mais après cette expérience, tu te trouves chez toi, tu te réveilles un jour, tu n'as pas envie d'étudier, qu'est ce que tu fais, ces jours où ça arrive?
Brittany Kreek: Oui, ça arrive parfois et à Middlebury, tant pis, il faut que tu fasses.
Mais ici, surtout, je suis gentille avec moi-même, je me rappelle que c'est un loisir pour moi. Mais j'aime combiner un peu de technique comme la technique Pomodoro. Et aussi je fais un sandwich, je vais faire quelque chose que j'aime, je vais écouter les podcasts, j'aime lire, j'aime regarder les vidéos comme combiner des choses comme ça tout d'abord. Et deuxièmement, il faut que tu fasses le vocabulaire, et après ça, tu peux finir par des mots croisés ou quelque chose comme ça.
Natalie Amgott: Quelle bonne idée! Donc tu fais tout ça en français, mais tu t'amuses, et puis tu fais quelque chose dont tu as besoin de faire, mais que tu veux pas faire, et puis tu fais ce qui est amusant après - un sandwich. Une nouvelle technique pour moi. Et le Pomodoro, moi, j'utilise ça souvent, mais est-ce que tu pourrais utiliser expliquer ça à nos auditeurs?
Brittany Kreek: Oui, la technique Pomodoro, c'est couper ton temps d'étudier en 20 min à peu près. Je mets mon portable sur Ne pas déranger et assez souvent je le mets dans une autre salle, comme ma chambre, si je suis au bureau. Je me focalise sur le travail pendant 20 minutes et quand le, j’oublie le mot, timer?
Natalie Amgott: le chronomètre.
Brittany Kreek: Oui, le chronomètre. Après le chronomètre s'arrête. Ok, je fais une pause, je me promène autour de la maison ou je joue avec mon chien pendant quelques minutes, et je reviens et je travaille un peu plus. Et tu peux faire ça. Normalement, je fais trois blocs de travail et pour moi, après ça, j'ai fini, mais tu peux le faire comme tu veux.
Natalie Amgott: Oui, je recommande vraiment. En fait, je ne sais pas pourquoi Brittany, mais ça m'est jamais arrivé comme idée de l'utiliser pour étudier la langue. Parce que j'ai utilisé ça quand il fallait que je fasse des choses que j'aime pas faire comme écrire. Quand j'ai écrit ma thèse. Quand j'écrivais, j'utilisais tous les jours la technique Pomodoro
Ok, je vais écrire 20 minutes et puis pause, puis 20 minutes.
Et quand je faisais de la recherche académique, maintenant, heureusement, il faut pas que je fasse ça de manière tellement académique, je peux faire ça d'une manière plus amusante pour moi-même, faut pas que j'écrive juste pour dire que j'ai un certain chiffre de publications. Mais j'ai trouvé que c'était vraiment utile, alors bonne idée d'utiliser ça pour étudier, aussi.
Parce que je trouve que la focalisation de nos jours, c'est vraiment une difficulté à laquelle tout le monde fait face, parce qu'il y a tellement de distractions, donc le fait de mettre son portable sur Ne pas déranger, de le mettre dans une autre salle, aussi une très bonne idée.
Et une dernière question pour toi: Est-ce que tu as d'autres astuces d'apprentissage pour les auditeurs au niveau intermédiaire ou même au niveau avancé, au niveau ou au niveau, selon tes expériences à Mittbury ou les autres expériences que tu as eues pendant ces trois années d'apprent.
Brittany Kreek: Ah oui, pour notre niveau, intermédiaire ou avancé, on a le choix un peu avec notre sujet, la grammaire, la grammaire est là, on améliore toujours la grammaire. C'est quelque chose que je dois pratiquer chaque jour, mais les sujets de genre de Podcast, le genre de vidéos, on a le choix maintenant et trouvez ce qui vous intéresse et je crois que ça rendre l'apprentissage un peu plus - on a le fun un peu plus avec les sujets qui nous intéressent.
Et aussi ma deuxième astuce: c'est de parler aux autres, j'ai eu la chance d'avoir les partenaires de conversations très formidables, et oui, c'est le fun, c'est amusant pour moi de parler aux autres. J'ai rencontré les gens à Middlebury, et maintenant je parle à eux.
Mais avant j'ai eu la chance de trouver les autres dans chaque cours que j'ai pris, qui voulaient améliorer leurs compétences aussi, et je crois que ça, mais ça, me donne un sens de, Ok, je suis vraiment dans la langue. Je suis un membre de la francophonie maintenant tu sais?!
Natalie Amgott: Ah! Oui, je trouve, c'est une excellente astuce et j'aime que tu dises, Je suis membre de la Francophonie, c'est vrai, et je crois que c'est vraiment - il y a plusieurs étudiants qui disent: Ah, c'est pas moi, je suis apprenante. Mais si! Si on peut communiquer, si on utilise le français d'une manière quotidienne ou même une fois par semaine, on fait partie de la francophonie.
Donc ça, c'est vraiment chouette. Et cette idée de trouver des partenaires de conversation. Je crois qu'il y a cette idée. Ah, il faut que je trouve des locuteurs natifs et bien sûr, c'est important, mais on peut très facilement trouver quelqu'un dans son cours avec qui on pourrait parler, et aussi c'est un peu moins intimidant si on connaît déjà la personne si on a le même niveau et il y a des études qui démontrent qu'on peut faire beaucoup de progrès de cette manière, Donc super.
Brittany Kreek: Oui, oui, on a tous fait les erreurs et ça va.
Natalie Amgott: C'est comme ça que ça s'apprend. Ouais, alors merci beaucoup Brittany, d'être venue et bonne continuation avec ton français!
Brittany Kreek: Merci.
Okay y’all, wow. Brittany was such a delight to talk to and I LOVED her two ideas to try the sandwich technique and the Pomodoro technique to help you stay focused while studying. Since my conversation with her a couple weeks ago, I already started implementing the Pomodoro for my Italian studies and it makes it seem much less grueling! I can’t wait to try the sandwich technique.
If you know other intermediate French learners, could you share this lesson with them to show them what’s possible with their French when they put their minds to it? I loved what Brittany had to say about being nice to herself and showing up for her French goals - as well as her strategies for setting goals that keep her motivated. And if you share this with a friend, I think they’ll walk away as inspired as you are.
Now, I’ve got two last steps for you so that you can get the most out of what you just learned. You’re going to want to use the Customizable Study Template that I’ve developed to help you get through the intermediate plateau. You can grab yours at the top of the page. Once you’re there and you’ve accessed the template, I’m going to send it straight your way. It’s a Google Doc that you can copy and modify as you study. Now your second step is to check out today’s transcript, also accessible in the show notes where you’re listening. Find 4-5 words or expressions that are new to you and put them into your Customizable Study Template for Overcoming the Intermediate Plateau.
Thank you so much to Brittany Kreek for sharing her language learner wisdom, motivation, and passion with us today. I can’t wait to hear how you apply what you learned from her, or if she’s maybe inspired you to do an immersion program!
As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine!