Let’s Speak French!
with Dr. Natalie Amgott
#34: How Long Does It REALLY Take To Get Fluent? With Alice Crafford
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Episode 34 Transcript
Vocabulaire :
La remise de diplômes: graduation
Le hibou: owl
Une mise à jour: update
Un rabais : discount
Un forfait : plan/package
Un champ: field
Beaucoup de monde : a lot of people
Natalie Amgott: Salut Alice, merci d'être venue aujourd'hui et félicitations pour ton diplôme récent de Carnegie Mellon. Est-ce que tu pourrais te présenter un peu pour notre audience
Alice Crafford: Oui, merci beaucoup, je viens d’être diplomée de Carnegie Mellon University, avec un intérêt dans la physique, une spécialisation en astrophysique. Et j’ai fait les “minors” en français et les mathématiques aussi. Je vais bientôt aller en France pour faire un Master en physique à l'université de Paris-Saclay.
Natalie Amgott: C'est chouette, alors c'est décidé? Parce que la dernière fois que je t'ai vu tu étais pas encore certaine, alors c'est décidé que tu vas faire le master là-bas.
Alice Crafford Oui, oui, je suis décidée. En fait, la dernière semaine était un peu fou, j'ai reçu beaucoup de nouvelles. J'ai eu une céremonie de graduation. Je suis diplômée. Ça marche?
Natalie Amgott: Oui, c'est la remise de diplôme ou une cérémonie de remise de diplômes. C'est très long.
Alice Crafford:: Ah! Oui, merci, j'ai eu une cérémonie de remise de diplôme et c'était incroyable, mais je pense seulement quatre jours avant ça, j'ai entendu des bonnes nouvelles et ça a fixé ma décision d'aller en France pour faire mon master. En fait, j'ai fait une candidature pour un Fullbright, une bourse de Fullbright, et j'ai entendu que j'ai reçu la bourse et ça va me payer pour mon master, alors j'ai dit: Ok, je vais certainement faire ça.
Natalie Amgott: Oui, si c'est payé, pourquoi pas? C'est chouette et puis vivre en France, c'est pas mal.
Alice Crafford: Exactement. Exactement!
Natalie Amgott: Cool. Donc on va retourner à ce sujet, mais pour l'instant est-ce que tu pourrais nous parler un peu de pourquoi tu as commencé à apprendre le français?
Alice Crafford : Ah, c'était mon projet Covid. Je voulais faire quelque chose dans le Lockdown en ce moment, j'étais dans mon troisième année de lycée, alors je viens de finir mes examens AP et je voulais faire quelque chose.
Et un ami, un de mes meilleurs amis, il aimait vraiment Duolingo. Alors j’ai dit “Oh je vais essayer Duolingo. Je veux apprendre le français. Et j’ai commencé avec ça, parce que c’était le lockdown! Il y avait pas beaucoup à faire. Alors j’ai commencé avec ça et j’ai trouvé le hibou, le hibou vert très très mignon, alors j’ai aimé l’application. Et oui j’ai commencé et j’ai vraiment aimé le français. Je l’ai continué avec l’application.
Et après ça, j'ai fait une année au lycée, j'ai soumis une candidature à Carnegie Mellon. J’étais acceptée.
Je suis venue à Carnegie Mellon. Deux ans après, et et j'ai eu un meeting avec mon conseillère académique et elle a dit: “Tu dois prendre les physique et les mathématiques, tu dois prendre les Gen Eds. Tu ne peux pas faire seulement la physique et les mathématiques. Tu dois prendre des Gen Eds pour gagner ton diplôme!”
Et je lui ai dit “ Je ne veux pas faire l'anglais, je ne veux pas faire l'histoire, je ne peux pas faire les autres choses, je vais apprendre une langue” et elle a dit “OK. Ça va, tu peux prendre le français si tu veux” et j'ai dit: “Ok, je vais suivre les cours de français.”
Alors j'ai pris une j'ai pris une examination de placement et c'est bien passé. Et je me suis enregistré dans un cours de niveau 200 à Carnegie Mellon dans le département du français.
Avec Natalie en fait!
Natalie Amgott: Ouais, je me souviens qu'avant, donc j'avais seulement les noms des étudiants avant de te rencontrer.
Et il y avait quelqu'un dans le bureau qui m'avait dit: En fait, Natalie, il s'agit d'une étudiante, elle a, Elle a pris l'examen de placement, elle s'est placée dans ton cours, mais elle a dit qu'elle a seulement fait du Duolingo, donc attention, on va voir si c'est le bon niveau pour elle, troisième semestre.”
Et donc j'étais très impressionnée parce que tu es un peu une licorne. D'habitude, les gens qui suivent des cours avec Duolingo, ils peuvent assez bien comprendre et lire, mais pas nécessairement parler. Mais toi t'étais l'exception, parce que tu es rentrée dans ce cours et tu pouvais quand même parler au bon niveau.
Alors est ce que tu pourrais nous parler un peu de comment tu utilises ou que tu utilisais Duolingo, si tu as des stratégies particulières à partager?
Alice Crafford: Ah oui, c'est une très bonne question. En fait, j'ai commencé à utiliser Duolingo il y a six ans maintenant, je pense, mais il y avait beaucoup beaucoup des updates du logiciel, il y a un mot pour ça?
Natalie Amgott: Oui, des mises à jour.
Alice Crafford: Ah Oui Oui il y a eu beaucoup de mises à jour des logiciels pour Duo lingo aujourd'hui qui n'existaient pas là, et il y avait une chose que, je pense que ça n'existe pas encore, mais il était possible de si tu fais deux leçons parfaitement, une après l'autre, il était possible d’avancer à la prochaine leçon. Et j'ai fait beaucoup de ça parce que je voulais vraiment avancer ma capacité.
Aors j'ai fait ça beaucoup et ça m'a motivée vraiment de faire attention à mes leçons, et me souvenir de beaucoup de mots.
Mais une chose que je fais beaucoup et je pense que ça m'aide beaucoup c'est que vous connaissez le…Il y avait la leçon et le cercle qui se ferme quand on finit la leçon. Et il est aussi possible de faire la leçon en or.
Vous connaissez ça? Quand on finit tout le cercle.
Natalie Amgott: Ah oui.
Alice Crafford: On peut faire la leçon oui, et tu refais les leçons et c'est un peu plus difficile. Et il n'y avait pas l'aide avec le vocabulaire, je pense.
Alors, encore, je fais ça encore. Je fais encore mon Duolingo. J’ai un streak super long. Je suis très fière de ça, mais, je fais toujours les leçons et je ne mets pas les leçons en or avant de faire une autre leçon.
Alors je vais, je finis une leçon, je fais encore des leçons, et après je vais refaire les leçons en or pour me souvenir un peu et pratiquer les leçons.
Et je pense que ça aide vraiment beaucoup avec la rétention des matériaux et les mots et le vocabulaire.
J'aime vraiment aussi l'option de refaire les erreurs et pratiquer les exercices, ou tu as fait une erreur ou c'était difficile.
Et j'aime vraiment beaucoup le Flashcard Feature
Natalie Amgott: Ah oui. Donc est-ce que tu as la version payante de Duolingo
Alice Crafford: Oui, mais j'ai un Family Plan avec ma mère, mon père et ma grand-mère et on utilise tout, alors
Natalie Amgott: Oui, c'est un bon rabais (Alice: rabais, oh oui!) parce que ça vient avec toute la famille, et puis tu as plusieurs options qui ne sont pas possibles dans la version gratuite, par exemple, le fait de réviser ses erreurs. Les Flashcards, c'est pas disponible dans la version gratuite. À ce que je sache.
Alice Crafford: Alors je sais pas. Ce n'est peut-être pas possible de payer, mais s'il y a quatre ou cinq, je pense que cinq personnes, c'est le maximum pour une famille, ça coûte vraiment moins par personne si tu partages tout
Natalie Amgott: Oui le forfait et puis vous êtes en compétition, alors c'est le fun de voir.
Alice Crafford: Oui, exactement.
Natalie Amgott: Super, donc une très bonne stratégie de refaire les leçons précédentes afin d’améliorer. J’aime bien cette idée.
Ok, donc tu – on va changer de piste pour parler de ton Fullbright, (Alice: ah oui) parce que tu as mentionné que tu vas faire ça.
Est-ce, que tu pourrais d'abord nous expliquer un peu, c'est quoi le Fullbright? Parce qu'on a des auditeurs partout dans le monde. Donc, c'est quoi le type que tu fais
Alice Crafford: Je suis pas une experte dans toutes les choses sur la bourse, mais le Fullbright c'est une bourse.
C'était commencé par le gouvernement des États-Unis, mais c'est super international en ce moment.
Et je pense, il y avait un homme qui s'appelait Fulbright
il était dans le Sénat aux États-Unis. Il a opposé une loi pour donner les bourses aux étudiants et personnes jeunes. Il ne faut pas que tu viennes directement d'une université
C’est pour les personnes qui sont tôt dans leur carrière et il faut postuler. Pour cette bourse, on peut soumettre une candidature. Et si tu reçois la candidatures, Le Département d'État des Etats-Unis va donner une bourse, une quantité de l'argent, ça varie entre les bourses et les personnes pour faire trois choses: Il y a des bourses pour les recherches indépendantes aux autres pays, il y a des bourses pour l'éducation, et c'est ça que je fais, je fais un master et dernièrement, il y a des bourses pour l'enseignement de l'anglais dans les autres pays.
Et ça, c'est l'option le plus populaire, je pense, mais je voulais faire un master à l'université en physique, alors j'ai soumis une candidature pour ça.
Mais oui, c'est aussi ce n'est pas seulement pour les Américains, tout le monde peut soumettre une candidature pour ça et C'est super possible de venir aux États-Unis avec un Fullbright.
Mais parce que je suis citoyenne des Etats Unis, je vais en France.
Natalie Amgott: C'est chouette, ouais, c'est cool, je savais pas en fait qui était Fullbright, c'est chouette, comme nom, Fullbright, ouias? Un bon nom de famille.
Alice Crafford : Oui, exactement.
Natalie Amgott: C'était comment le processus d’y postuler? Qu'est-ce qu'il fallait soumettre? Est-ce que c'était super dur, ou intensif?
Alice Crafford: Oh là là. En fait, c'était un peu compliqué pour moi, mais ce n'était pas la faute de la bourse, en fait. Je ne pense pas que la candidature soit horrible. Je pense que c'est raisonnable pour la plupart, mais c'était seulement un peu difficile pour moi parce que le processus ça commence dans l'été, une année entière avant les décisions.
Et en France, tout le monde va en vacances en été, alors ils ne sont pas dans les bureaux dans les cadres académiques.
Alors je voulais contacter les personnes à l'université en août, et ils n'étaient pas dans le bureau, alors ça c'était un petit peu difficile, mais j'ai réussi à faire les contacts et j'ai soumis ma candidature en octobre, je pense ou possiblement le novembre. C'est la date limite pour les candidatures.
Et oui, c'est pas trop grave, il y a beaucoup…Iy a plusieurs rédactions, il y en a une qui est super longue, mais pas super longue, mais c'est le plus long, c'est un ou deux pages, quelque chose comme ça, c'est sur la motivation et ce que tu veux faire avec cet argent.
Mais la grande distinction entre cette candidature et une candidature pour, par exemple, l'université ou un programme gradué, c'est la focalisation sur la culture et pourquoi spécifiquement tu as choisi le pays que tu as choisi.
Alors il y a plusieurs petites rédactions sur Qu’est-ce que tu vas faire pour engager avec les cultures? Qu'est-ce que tu vas apprendre encore aux États-Unis après les bourse?
Ça, c'est une partie importante, il faut rentrer aux États-Unis après la fin de la bourse, alors ça, c'est une partie de Deal pour dire oui.
Ils vont pas reprendre l'argent, mais c'est une des conséquences graves. Si tu ne reviens pas aux États-Unis.
Natalie Amgot : Oui, c’est une mauvaise look.
Alice Crafford : Oui exactement. Mais oui, j'ai j'ai reçu beaucoup de feedback de bureau d’ici à Carnegie Mellon pour aider avec les bourses.
Oui, c'était super utile et j'ai reçu beaucoup de feeback, il faut focaliser plus sur Pourquoi la France et pourquoi je veux aller à Paris? Pourquoi je veux aller spécifiquement à cette culture et cette université.
Alors ça, c'était le parti le plus difficile pour moi, dans ma candidature, c'est de faire un bon cas pour ça et pourquoi …comment vais-je apprendre le plus spécifiquement la France et pas L’Autriche ou la Suisse ou quelque chose comme ça, Pourquoi la France, alors ça, c'était, c'est une chose de penser soigneusement de si tu veux faire une candidature, tu dois avoir un cas vraiment fort sur ce pays spécifiquement.
Natalie Amgott: Et justement, pourquoi est-ce que t'as dit que tu voulais étudier en France?
Alice Crafford : En fait, l'université que j'ai choisie c'est l'une des meilleures universités du monde dans mon champ de physique. Alors c'est vraiment une petite chance, à mon avis, que je vais recevoir cette bourse et je l'ai.
J’ai soumis ma candidature avec l'idée, je n'ai pas beaucoup de chance. C’est pas super possible. Cette bourse est si compétitive, je vais juste soumettre ma candidature à une super bonne université, si ça passe, ça passe, c'est excellent. Mais si ça ne passe pas, je vais juste rester ici, entrer dans un PhD aux États-Unis ou un master, c'est pas grave.
Et j'ai pensé où c'est juste pour m’amuser, c’est pas trop grave. Je n'ai jamais jamais pensé que je vais gagner ces bourses et l'admission à l'université de Paris-Saclay, jamais je pensais.
Alors c'était une si grande surprise quand ça a marché.
Mais oui, j'ai choisi l'université pour la spécialisation dans la physique, mais la France… J'ai passé maintenant ça fait presque six années en train d'apprendre la langue en fait, je n'ai jamais voyagé dans un pays francophone.
Et j'ai presque jamais voyagé dehors Des États-Unis. En fait, j’ai visité Toronto une fois et j'ai rendu visite à mon cousin à Londres Une fois et ça c'est tout, alors oui.
Natalie Amgott: Ça va être chouette et donc Paris-Saclay, c'est, la spécialisation, c'est en astrophysique ou…c'est quoi?
Alice Crafford : Oui, un peu comme ça. Il y a une petite distinction entre l'astrophysique et la cosmologie, et pour quelqu'un qui n'étudie pas la physique, la distinction est super petite et pas importante.
Mais le manière dont on fait des recherches, c'est un peu différent dans les deux genres.
Et je pense que mes intérêts sont plus dans la cosmologie que l'astrophysique, je m'intéresse plus dans les aspects de physique un peu plus théoriques, et ça, c'est un champ très fort à Paris-Saclay et c'est pourquoi, pour la plupart, j'ai choisi cette université, oui.
Natalie Amgott : Et tous tes cours là-bas, ça se fera en français, Alors les cours, les lectures, les examens
Alice Crafford: En fait, non, les lectures ne sont pas en français, ils sont en anglais et en fait, c'est assez commun dans les universités en Europe. Dans la physique. Je ne sais pas dans les autres champs, mais la physique, c'est très commun de faire la lecture en anglais. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je pense que la majorité de la communication scientifique dans la physique c'est écrit dans l'anglais.
Les journaux sont écrits en anglais, alors en fait, il y a un cours obligatoire dans mon programme, dans la communication scientifique en anglais. Alors je vais demander peut-être je ne peux pas faire ça.
Alice Crafford: on va voir, mais.
Natalie Amgott: Tu pourrais l’enseigner, ouais!
Alors ça, c'est un fait intéressant, et je crois que, aux États-Unis et au Canada, on pense pas trop à ça - le fait que si on va en Europe, ce n'est pas que pour la physique, même pour la linguistique et tout ça, et le deuxième cycle, troisième cycle (c’est-à-dire master ou doctorat ), c'est assez normal de faire ses études en anglais ou au moins de devoir beaucoup écrire en anglais parce que l'anglais, c'est la langue des publications les plus…les plus connues, pas seulement pour la physique, mais aussi pour la linguistique, pour l'enseignement, pour l'apprentissage. Ce sont mes domaines à moi, mais oui, c'est intéressant.
Et on a de la chance comme toi et moi, quand on écrit des articles dans des journaux, par exemple, on ne doit pas trop penser, comment est-ce que je vais formuler cette phrase?
Déjà, il faut penser à ça parce que l'écriture académique, ce n'est pas naturel, on ne parle jamais comme ça, on est chanceux, mais c'est aussi un peu dommage qu'on ne puisse pas écrire ou faire ça en français ou dans d'autres langues qui sont aussi importantes.
Mais c'est comme ça en Académie
Alice Crafford: Mais oui, c'est vrai, je voulais vraiment en fait apprendre plus en français dans les cadres scientifiques, mais je pense qu'il est probable que mes camarades de classe, mes copains de classe veulent pratiquer leur anglais avec moi et je ne vais pas pouvoir faire mon français, mais on va voir certainement je vais avoir besoin du français dans l'épicerie dans le magasins.
Natalie Amgott : Oh oui.
Alice Crafford : Dans le monde.
Natalie Amgott : Et même avec les profs en dehors de la classe, j'imagine qu'ils vont te parler en français, probablement genre, si tu vas aux heures de permanence, c'est possible de commencer en français ou de dire que tu voudrais en discuter en français ou en anglais, en utilisant les termes scientifiques en anglais si tu veux, c'est tout à fait possible.
Natalie Amgott: Alors tu vas déménager en France. Qu'est-ce qui te rend un peu nerveuse? Et pour quelle partie de la vie en France est-ce que tu as le plus hâte?
Alice Crafford: Je pense que je suis encore un peu nerveuse pour mon accent parce que je sais que j’ai un accent quand je parle le français.
Et j'essaye vraiment de l'exprimer, mais c'est encore un peu difficile, et Je sais que c'est très clair que je suis une américaine quand je parle français.
Natalie Amgott : Ah c’est pas vrai!
Alice Crafford: Je peux l'entendre un petit peu et je suis certaine que quelqu'un qui parle bien va dire : « Oh you’re an American »
(rires)
Et je suis certaine que ça va passer, mais ça marche, ça marche.
Je veux seulement avoir l'opportunité de pratiquer mon français avec quelqu'un parce que j'ai entendu les histoires de quelqu'un américain qui commence à parler le français à Paris et la personne française, il parle anglais parce qu’il peut entendre l'accent. Et oui, alors j'ai un peu peur pour ça.
Et j’ai encore naturellement un petit peu peur d'être assez loin de la maison et dans un pays nouveau, mais pour la plupart, j'ai vraiment beaucoup hâte pour ç et je suis super contente.
Et je veux vraiment vraiment goûter la cuisine française. Et je pense que j'ai le plus hâte pour voyager dans l’Europe et dans la France parce que je veux vraiment voir toutes les choses dans Paris que j'ai étudié dans mes cours de français, je veux voir les autres parties de la France et je veux vraiment visiter La Provence Oui et La campagne française.
Aussi l'histoire parce que l'histoire de la France est dans l’Europe c'est si longue. Et aux États-Unis, c'est peut-être, je ne sais pas 300 années de l'histoire établie ici et avant ça oui, il y avait beaucoup d'histoire, mais ce n'est pas écrit.
Alors on ne connaît pas l'histoire là.
Et dans la France, il y a une histoire qui - je ne sais pas probablement des milliers des années. Je ne sais pas. Mais il y a des choses qui sont bâties par les Romains qui sont là, comme les aquaducs.
Ça va être super cool.
Alors, oui, je veux vraiment voir ça, et la Tour Eiffel, et Le Louvre, la Bastille et tout ça, je veux les voir aussi.
Natalie Amgott: Ouais, j'ai hâte pour toi.
Je crois que pour moi, c'était la chose qui m'a frappé le plus, c'était par exemple, quand tu seras à Paris, il y a des arènes de Lutèce.
Mais maintenant c'est comme un champ de foot pour les pour les petits élèves et donc tout le monde est là avec leur pique-niques, et on joue, et c’est comme « ah c'est normal. On est dans ce monument historique qui est plus ou moins comme ce qu'on a en Grèce et à Rome. Et tout ça. »
Mais pour eux, c'est normal, mais pour moi, je suis là comme « Waouh, vous avez de la chance, c'est chouette! »
Alors, je crois que tu vas aimer ça.
Alice Crafford: J'ai étudié le latin pendant sept ou huit ans au lycée. J’aime le latin.
En fait, il y avait eu un voyage en Italie avec mon cours de latin qui était planifié pour ma troisième année de lycée, mais le Covid a annulé. Alors je n'ai jamais visité l’Europe et tout ça. J’ai jamais vu les choses romaines et je veux vraiment le faire.
Alice Crafford : et tout ça, je n'ai jamais vu les choses en main et j'ai vu vraiment.
Natalie Amgott: Ah trop cool, tu devrais nous tenir au courant de ce que tu trouves là-bas et comment tu aimes la vie là-bas.
Cette fois pour donner des conseils à nos auditeurs, qui sont principalement des apprenants intermédiaires aux États-Unis et au Canada. J’imagine qu'en apprenant le français, tu te sens parfois bloquée à un certain niveau.
C'est assez commun. Est-ce que tu as eu cette expérience d'abord de te sentir bloqué, parfois à un certain niveau?
Alice Crafford: Oui, certainement j'ai…pour moi et je pense que probablement pour beaucoup de monde, c'est vraiment plus difficile de produire les phrases toi-même.
Que d'apprendre à lire, écrire et même à entendre. Je pense que apprendre à entendre et écouter le français parlé rapidement, ça, c'est difficile et ça prend du temps, mais je pense que c'est possible.
C'est super possible, toujours tout c'est possible, mais c'est très possible avec quelqu'un qui parle le français comme leur première langue, pratiquer avec quelqu'un qui parle le français assez bon à le niveau C2 ou quelqu'un qui a grandi en France. Je pense que ça aide super avec les accents.
En fait, je trouve encore les accents français sont très difficiles. D’entendre l'accent québécois et l'accent antillais sont toujours très difficiles pour moi de comprendre mais pratiquer avec quelqu’un qui parle français c’est super utile, si c’est possible de trouver.
Si ça c’est pas possible, Je pense que Netflix ou les émissions avec les sous-titres sont super utiles parce que tu peux pratiquer et entendre la conversation à une vitesse naturelle et apprendre Ok, ça, c'est une chose normale de dire, et ça c'est pas une chose qui est normal, même si c'est grammaticales.
Mais apprendre à produire des phrases toi-même…je pense que la seule chose qui marchait pour moi, c'est parler avec les personnes, et encore, c'est super super utile de parler avec quelqu'un qui parle à un niveau plus haut, plus avancé que toi.
Je pense que c'est la chose la plus importante en apprenant une langue en fait, mais même si tu n'as pas l'accès de ça, parler avec une amie qui apprend le français, parler, juste parler de tout et utiliser le dictionnaire si tu ne connais pas un mot.
Et aussi en fait avec Duolingo, j’ai trouvé Duolingo super utile pour moi et oui je pense que l'option de cliquer sur le mot et voir la traduction et vice versa avec l’anglais, ça m’aide vraiment beaucoup en fait.
Et apprendre si tu ne connais pas un mot, cherche le mot pratique, le mot.
Oui, juste parle, et ce n'est pas grave si c'est horrible, et ce n'est pas grave. Si tu ne connais pas les choses, les mots Je ne connais pas souvent les mots.
Encore je ne connais pas souvent le mot encore. I l y a six ans après, alors ce n'est pas grave, juste essayer de parler et pratique, et c’est aps trop grave si c’est pas parfait
Si ce n'est pas parfait. Tu vas apprendre, tu vas améliorer, ça va marcher.
Natalie Amgott: de très bons conseils, juste pratiquer, même si t'es pas sûr de ce que tu dis de continuer, et ça va se faire au fur et à mesure. Je dis toujours: c'est le travail d'une vie d'apprendre une autre langue. Si on commence après l'âge de 10 ans, et c'est le cas pour la majorité de nos auditeurs. Alors c'est possible, toi, tu le fais et donc ça peut se faire. Alors merci beaucoup d'être venue aujourd'hui Alice et bon courage avec ton déménagement en France.
Alice Crafford: Ah, merci beaucoup, merci.