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Episode 29 Transcript

In 2018 or 2019 I subbed a French class at the University of Arizona and I met a brilliant creature who stood out from the rest due to her motivation to learn French and that certain sparkle that my adult French students have when they’re just super passionate about french! 

That student was Eva Wilson, and today I’m super excited to introduce you to her. Years after I subbed that class, she came back to take conversation classes with me, and now? She’s living in France and working as a TAPIF assistant teacher. 

You are going to love her takeaways about living in France - from culture shock to learning the nuances of certain phrases. Whether you’re considering working or studying in a Francophone region, or you just love hearing how French can change lives, this episode is for you.

We’ll start with a vocab lesson for some phrases that we used in this conversation, then you’ll get to hear from Eva! 

Commençons avec un peu de vocabulaire de notre conversation: 

  1. C’est rigolo – This is a fun way in France to say "That’s funny" or "That’s amusing." It's a bit more playful than "C’est drôle."

  2. D’ailleurs – This means "by the way" or "speaking of which." It’s great for transitioning between ideas.

  3. Puisque – A more formal way to say "since" or "because." It introduces a reason you assume is already known or obvious.

  4. Une bourse – This is a scholarship or grant, especially for studies. Eva talks about a bourse that could help her continue her education.

  5. Une commune – This refers to a municipality or small town in France. Eva teaches in a petite commune near Digne-les-Bains.

Okay, je te laisse écouter les expériences d’Eva!

Natalie Amgott: Bonjour Eva et bienvenue, je suis super contente que tu sois là. Est-ce que tu pourrais te présenter un peu?

Eva Wilson  : Oui, Bonjour Natalie, et merci de m'avoir invitée sur ton podcast. Bonjour à tous, je m'appelle Ava, ou Eva en anglais, et je viens de Tucson, Arizona. J'apprends le français depuis le collège, et j'ai récemment décidé de poursuivre dans ma future carrière comme prof de français. Et j'ai aussi un chat noir qui s'appelle sapin Sabrina.


Natalie Amgott: Ah,c'est chouette.

Eva Wilson  : Oui, donc s'il y a beaucoup de bruit, c'est à cause d'elle.

Natalie Amgott: Ah Oui? Donc elle est avec toi en France?

Eva: Oui.


Natalie: Je sais que tu fais TAPIF en ce moment. Est-ce que tu pourrais nous décrire pour nos auditeurs qu'est-ce que c'est?


Eva Wilson  : Oui, donc Tapif signifie Teaching Assistant Program in France. Il s'agit d'un programme de sept mois qui commence au début du mois d'octobre jusqu'à la fin du mois d'avril. 

avant le programme. Vous êtes affecté dans une académie et à une école où vous aiderez à enseigner l'anglais à une école primaire, un collège, ou un lycée.

Natalie Amgott: Et toi, tu fais quel niveau?

Eva Wilson  : Moi, je fais primaire, j'ai choisi primaire.

Natalie Amgott: Et tu es où en France d'ailleurs? Tu pourrais nous parler un peu de ça?

Eva Wilson  : Oui, donc je suis en Digne-les-Bains, mais mon école est dans une petite commune.

Natalie Amgott: Comment est-ce que tu vas à l'école? Est-ce que c’est très loin?


Eva Wilson: Ah okay, oui oui oui oui.

Eva: Oui, je vais avec un autre collègue. Moi, je n’ai pas de voiture. Ça a marché bien parce que sinon je dois prendre le bus ou des choses comme ça, et ça, c'est un peu plus difficile, donc

Natalie: Donc, pourquoi est-ce que tu as décidé de postuler à TAPIF?

Eva Wilson: J'ai décidé de postuler au programme parce que je n'avais pas appris le français régulièrement. Puisque j'avais obtenu un diplôme en langue français à l'Université de l'Arizona. En 2023. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai travaillé dans un café pour gagner de l'argent et j'ai manqué d'apprendre de nouvelles choses qui m'intéressent.

En plus, j'ai étudié à l'étranger en 2022, à Paris et me rappelle vouloir revenir en France pour une plus longue période. 

Et donc j'ai pris l'existence du TAPIF, par l'intermédiaire de cet homme professeur dans le passé, et j'ai décidé que ce serait la meilleure option pour moi. Parce que c'est seulement sept mois et pas une semaine, désolée une année.

Natalie Amgott: Je ne savais pas en fait que ce soit sept mois et pas une année ou 10 mois, donc ce n'est pas une année scolaire complète?


Eva Wilson  : Oui, c'est vrai, oui.

Natalie Amgott: Et c'était comment le processus de postuler? Qu'est-ce qu'il fallait faire?

Eva Wilson  : Oui, donc l'application TAPIF est assez intimidante parce que certaines des questions pourraient aider à déterminer où elle vous place.

 Par exemple, il vous demande quels sont vos trois principaux choix pour les académies et votre préférence pour la taille de la population et si votre académie parfaite où la taille de la population est plus importante pour vous. Donc cela peut être très stressant.

Eva Wilson  : Mais rappelez-vous que même si vous n'avez pas votre premier choix, il peut encore être une grande expérience.

Natalie Amgott: Et donc, pour toi, quel était ton choix, quels étaient tes choix au niveau de l'académie et l’endroit, d'emplacement géographique?

Eva Wilson  : Oui, donc pour le niveau, j'ai choisi primaire. Pour l'académie,  je pense que mon premier choix était l'académie de Nice, Et puis le deuxième est Aix Marseille où je suis maintenant, et mon troisième je pense, était l'académie de Toulouse. Donc oui, j'ai mon deuxième choix, mais je suis contente.

Natalie Amgott: Super, C'est bon.

Eva Wilson  : Ouais.


Natalie Amgott: Oui, je connais des gens qui n'ont reçu aucun des choix qu'ils avaient donc au moins tu as reçu une des trois options que tu avais mises. 

Et donc tu as déjà tu nous as déjà parlé de Digne-les-bains. Est-ce que tu pourrais nous décrire un peu plus ta journée typique avec TAPIF? Tu m’as dit que tu travailles le mardi et le jeudi. C'est comment tes horaires pour ces journées-là.

Eva Wilson  : Oui, donc dans mon école, je ne travaille que le mardis et jeudi pendant six heures par jour, puisque TAPIF n'est qu'un travail à temps partiel de douze heures par semaine.

Donc, les jours où je ne suis pas à l'école, j'aime aller au marché tous les mercredis et samedis, et passer du temps avec les autres assistants de ma ville. J'ai été franchement choquée de voir qu'il y avait trois autres assistants de TAPIF dans la ville, parce que c'est assez petit, il n'y a qu'environ 16,000 personnes qui vivent ici.

Oui, nous aimons aller à ce pub local, et manger des frites aussi.

Pendant mon temps libre, je travaille sur mes cours, un programme supplémentaire appelé TAPIF to Teacher pour créer des leçons pour enseigner à l'école. J'aime aussi regarder la télé, cuisiner et être avec mon chat que j'ai adopté ici à Digne, en fait.

Natalie Amgott: Et est-ce que tu vas emmener le chat après aux Etats-Unis?

Eva Wilson  : Oui, bien sûr, bien sûr.

Natalie Amgott: Ah, c'est chouette, j'adore ça pour toi! Et donc tu as dit que tu suis des cours, maintenant ça, c'est aussi pour te préparer un peu pour tes prochaines étapes? Parce que tu vas étudier pour un master après, c'est ça?

Eva Wilson  : Oui, en fait, c'est un peu bizarre, parce qu'avant que j'ai fait TAPIF, je n'ai pas l'idée que je veux faire un master ou en français quand même

Oui, j'ai pensé que dans l'avenir, je veux faire quelque chose avec l'environnement. Pendant ce programme, j'ai décidé de continuer avec le français.

Oui, avec TAPIF to Teacher, il y a des bourses

Natalie Amgott: Ils peuvent financer les études, c’est ça?

Eva Wilson  : Ouais financer les études.

Eva Wilson  : Oui, pour enseigner le français ou une langue étrangère aux Etats-unis.

Natalie Amgott: Et les autres, tu as dit que vous êtes trois. Les assistants TAPIF à Digne-les-bains, est-ce que vous êtes tous des états-unis ou ils viennent d'ailleurs, ces autres deux

Eva: oui, nous sommes des Etats-unis, mais il y a les autres programmes pour les personnes qui viennent des autres pays, par exemple il y a une assistante italienne ici.

Donc, c'est comme le même programme et avec les autres pays

Mais TAPIF est seulement pour les Américains, ou les personnes qui habitent aux Etats-unis, je crois.

Natalie Amgott: Je croyais aussi, mais je voulais m'assurer, donc c'est bon de savoir. Trop bien.

Ok, on va parler un peu de choc culturel si tu en as vécu en vivant en France?

Eva Wilson  : La première n'est pas tout à fait une chose culturelle, mais je n'avais pas de voiture ici, comme j'ai dit. Donc s'habituer au système de bus ici et marcher partout était un grand changement. Mais j'ai aussi apprécié d'être à l'extérieur, plus que je n’étais en Arizona.

Et aussi il fait chaud en Arizona, donc. La météo est beaucoup mieux ici je pense.

Natalie Ah oui? 

Eva Wilson  : Ouais, mais un grand choc culturel était les heures du restaurant strictes.

Natalie: Ah ouais

Eva Wilson  : Par exemple, le restaurant peut être ouvert, mais il ne serventt de la nourriture que de 12 heures à 14 h  et puis le dîner de à la fermeture. Donc, avec ça, les Français mangent généralement à des moments précis.

Alors que les Américains mangent plus librement, je pense. 24 heures!


Natalie: Ouais. Ça, c'était le plus grand choc pour moi aussi, Eva, je pense. Quand j’ai fait Arizona à Paris, c'était un programme avec l'université ou on était, et quand j'ai fait ça, j'ai remarqué aussi si tu arrives au restaurant à 11 h 50 pour manger le déjeuner, c'est parfois, comme tu as dit, c'est comme ouvert, mais tu ne peux pas commander ou c'est parfois, ce n'est pas tout ouvert où tu peux, comme t'installer commander un café, mais mais pas le menu n'arrive pas avant midi et même à midi.


Eva: Ouais, c'est ça.

Natalie Amgott: mais après ça, oui, donc.

Eva Wilson  : Oui.

Natalie Amgott: Et je pensais: peut-être, c'est seulement un truc à Paris, mais tu dis que non aussi à Dignes-les-Bains, c'est un truc. Et moi, quand j'étais au sud avec mon chum il y a deux ans, on a fait Toulon, Avignon, Nice on a remarqué que c'est pareil. Donc on pourrait dire que c'est peut-être une règle culturelle générale en France. Les heures de manger, une bonne observation pour tout le monde qui vont voyager en France si vous avez faim entre les horaires qu'est-ce que vous faites? Qu'est-ce que toi tu fais, si tu as faim, disons à, tu veux manger à 17h ou 18h00? On fait quoi? 

Eva Wilson  : Oui, c'est difficile, je cuisine beaucoup, et moi j'aime à cuisiner donc et j'ai beaucoup de temps libre, donc c'est chouette. Mais oui, j'ai seulement mangé le déjeuner ici peut-être je pense seulement une fois peut-être deux fois, parce que les heures sont strictes et aussi…oui, ils sont strictes.

Et je pense parce que Digne-les-Baignes est une petite ville, je pense que c'est plus strict ici

Mais en fait il y a un Mcdo.

Natalie: Ah oui?

Et aussi un Burger King qui est là, et ils sont ouverts tout le temps. Je pense donc ça, c'est la seule option pour, oui pour ça.

Natalie Amgott: Si on a vraiment faim, c'est génial. Oui, je sais que quand j'étais avec les étudiants à Paris, les étudiants d'Arizona. Quand on avait vraiment faim ou quand on en avait besoin, pas nécessairement besoin, mais quand on avait envie d'un café glacé, On allait parfois en été parce qu'en juillet, Il fait chaud, y a pas de clim, les personnes d'arizona, on n'avait pas l'habitude, donc on allait au Mcdo pour le café glacé. Je me cachais toujours comme je fais pas ça, mais je le faisais aussi.

Eva Wilson: Avec peut-être seulement deux ou trois glaces.

Natalie Amgott: Oui, oui, c'est ça deux trois glaces, ça fait un café glacé, mais.

Natalie Amgott: Oui, ça aussi, c'est un choc, pas nécessairement un choc, mais un changement. Le manque de glace.

Eva Wilson  : Ouais. Ouais.

Natalie Amgott: On va parler un peu de tes cours de français que tu avais suivis avant à l'université d'arizona est-ce que tu crois que ces cours de français t'ont bien préparé pour TAPIF, pour cette expérience?


Eva Wilson  : Donc je pense, bien sûr, d'apprendre le français aux États-Unis peut-être, beaucoup moins intensive que de vivre dans un endroit où la langue est parlée tout autour de vous. Cependant, depuis que j'ai pris la langue pendant 10 années. Cela m'a donné beaucoup de pratique, et j’avais de la chance d'avoir des professeurs de français incroyables qui me soutiennent encore aujourd'hui comme toi, Natalie.

Donc, oui, En fait, je pense que j'étais bien préparé, mais je pense qu'il y a des choses qu'on peut seulement apprendre dans un endroit où la langue est parlée.

Natalie Amgott: Alors tu te crois bien préparé et je trouve ça intéressant que tu aies dit 10 ans d'étudier, et puis tu es prête pour cette expérience d'immersion qui est bien sûr différente d'apprendre dans un cours à l'étranger, disons aux Etats-Unis. Ou pour nos auditeurs qui sont au Canada, c'est différent d'apprendre en Ontario que de vivre au Québec ou de vivre en France.

Qu'est-ce que tu aurais aimé apprendre que tu n'as pas appris pendant ces 10 ans avant de TAPIF?

Eva Wilson: une chose que j'ai appris depuis que je suis ici en France, c’est que oralement on utilise on.

Natalie: Oui

Eva Wilson  : Comme, on est par exemple. on peu signifie WE like NOUS.

Mais oui dans l'école, j'ai appris que nous est la seule chose qui signifie WE.

Oui, et aussi j'ai appris qu'il y a une grande différence entre dire à bientôt et à tout à l'heure.

Natalie Amgott: Ah Oui est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus de ça parce que je crois que c’est une bonne leçon pour nos auditeurs. C'est quoi la différence?

Eva Wilson  : Donc à bientôt, et je pense juste généralement comme en anglais, on dit “See you, see you!” 

Il n’y a pas un rendez-vous ou un moment du temps que on va voir l'autre personne.

Mais tout à l'heure, c'est, il y a un rendez-vous. Tu vas voir la personne pour dîner, par exemple.

Eva Wilson  : Oui, donc à bientôt, c'est plus comme See you et tout à l'heure, c'est comme See you later. At the end of the day or dans l'après-midi. Une chose comme ça

Natalie: Une bonne différence. Je me souviens de la première fois où  j'ai entendu l'expression à tout à l'heure et j'ai pensé: comment est-ce que c'est différent de à bientôt? Donc, merci de nous expliquer.

Natalie Amgott: Et oui, j'ai aimé, comme je disais que tu nous aies expliqué que tu apprends le français depuis 10 ans parce que je crois que pour nos auditeurs, parfois au moins mes étudiants de Elevate French me disent: Ah, j'étudie depuis quatre ans cinq ans six ans. Et je ne parle pas encore couramment. Qu'est ce qu'il y a? Est-ce que, je suis une mauvaise étudiante? Mais ce n'est pas vrai, c'est normal, ça prend du temps et pour moi aussi, ça a pris 10 ans avant d'avoir un niveau confortable, et puis plus de temps de parler sans devoir traduire ou penser trop à ce que j'allais dire. Et donc j'apprends toujours des mots chaque semaine en lisant en écoutant des émissions françaises et francophones, alors je crois que c'est bon de normaliser que ça prend du temps, ça continue, c'est le travail d'une vie, d'apprendre une autre langue.

Eva Wilson  : Oui, c'est vrai, parce que c'est différent quand tu vis à un endroit, parce que tu peux parler tout le temps avec quelqu'un dans sa langue, alors que dans une école ou en classe, c'est juste pour une heure, et puis après, tu peux parler en anglais avec les personnes, donc oui, c'est vraiment différent d'être dans un endroit francophone.

Natalie Amgott: Oui, oui, c'est bon, ça augmente, c'est un peu plus rapide, peut-être, l'acquisition là bas.

Donc tu nous as déjà parlé de A bientôt versus à tout à l'heure et l'usage de on Au lieu de nous, ce qui est très important aussi, on fait ça en France, mais aussi dans d'autres pays francophones.

Est-ce qu'il y a d'autres nouvelles phrases ou nouvelles expressions que tu as apprises là-bas?

Eva Wilson  : Oui, en fait. Je pense que j'ai étendu sur Tiktok les personnes français qui disent coucou,

Natalie Amgott: Oui.

Eva: Mais je n'ai jamais à dit ça en classe. Donc pour la première fois en France, j'ai dit: Coucou avec e collègue qui qui m'a donné mon studio où j'habite maintenant.

Natalie: Ah cool

Eva: Et oui, ça signifie comme Hi en anglais, et c'est c'est plus informel que salut, donc on doit utiliser seulement avec des amis ou des personnes qu'on connaît bien

Natalie: Oui, pas avec son patron,

Eva: Ouais.

Natalie Amgott: Ces étudiants, ces élèves peut-être, pour toi qui as des élèves qui sont très, très jeunes. Ouais.

Eva Wilson  : Oui.

Natalie Amgott: Est-ce qu'il y a d'autres phrases comme ça? Alors le coucou très utile, quoi d'autre?

Eva: Peut-être oui, mais je ne peux pas me rappeler.  Mais oui, c'est vrai, les enfants disent: Coucou, Eva, tout le temps à moi, et c'est vraiment mignon.

Et oui, je pense que l'autre chose est juste, je pense que je parlais plus rapidement et parce que j'écoute mes collègues français, et puis je copy?

Natalie: Oui, tu copies!


Eva Wilson  : Copier. Oui, Donc ce n'est pas vraiment les phrases, c’est juste que je formule des phrases plus rapidement et oui.

Natalie Amgott: Oui, avec plus de fluidité, tu es très fluide.

Eva: Oh merci, merci.

Natalie: Ouais.

Natalie Amgott: Et donc maintenant tu es presque à la fin de ton programme TAPIF, c'est vrai.

Eva Wilson  : Oui, c'est vrai.

Natalie: Quand est-ce que tu vas rentrer?

Eva Wilson  : Oui, donc en fait, c'est ma dernière semaine cette semaine et puis j'ai seulement

Eva Wilson  : on m'a dit la semaine prochaine, Et puis le trentième avril et le dernier jour du programme. Et puis je vais partir le 4 mai. Donc oui, il y a seulement moins de deux semaines maintenant.

Natalie Amgott: Ça va vite pour toi, tu as l'impression que ça va vite aussi?

Eva Wilson  : Oui, ça va vite, un assistant qui a fait le programme une autre fois, c'est la deuxième fois. Elle a dit que oui, c'est bizarre parce que, les premiers quelques mois sont lentes, ou aller lentement, comment dire?

Natalie Amgott: Oui, ça va lentement.


Eva Wilson  : Ça va lentement, oui, et après le Noël, comme janvier, oui, ça, ça va rapidement.

Natalie Amgott: Quels sont tes projets après, quand tu vas rentrer et après?


Eva Wilson  : Grâce à ce programme TAPIF, je vais continuer à enseigner, mais pas l'anglais, mais le français comme langue étrangère aux États-Unis. Et grâce aux cours que je suis avec TAPIF to Teacher,  J'ai été motivée pour postuler à une école d'études supérieures, un Masters

 Et j'ai été acceptée à l'université de Boston, avec qui j’apprendrai comment enseigner efficacement une langue du monde.

Bien que j'aie vraiment apprécié la France, je suis impatiente de vivre près de ma famille, et de mes proches en Arizona, et aussi de manger de la nourriture mexicaine.

Natalie Amgott: Ah ouais oui.

Eva Wilson  : Ouais.

Natalie Amgott: Donc tu auras du temps en Arizona avant de déménager à Boston. C'est ça?

Eva Wilson  : Non donc, En fait, c'est juste les cours en ligne avec Boston, donc je peux rester en Arizona.

Natalie Amgott: Ah, c'est super, c'est sympa.


Eva: Oui

Natalie Amgott: Et oui, la cuisine mexicaine, ça me manque aussi, c'est pas pareil à Pittsburgh et chaque fois que j'essaye de trouver un endroit où ça va être bon, je goûte, c'est comme c'est bon, mais c'est pas comparable à Tucson ou au Mexique.

Eva Wilson  : Ouais, c'est pas pareil.

Oui, il n'y a qu'un des restaurants ici mexicains, il y a des repas qui s'appellent tacos ici.

Mais je pense que ça vient d'Algérie, et ce n'est pas un taco mexicain, c'est comme un panini ou un sandwich. Oui avec des viandes, des choses comme ça, donc.

Natalie Amgott: Ce n'est pas pareil.

Eva: Oui, c’est rigolo.

Natalie Amgott: Oui, oui, c'est drôle, hein.

Donc ça m'a fait très très heureuse de te voir et j'aimerais savoir pour terminer Aujourd'hui, j'imagine qu'il y a beaucoup de nos auditeurs et auditrices qui pensent maintenant: Ah! J'aimerais faire une telle expérience, que ce soit TAPIF ou une autre expérience d'immersion. Donc est-ce que tu pourrais nous donner des recommandations pour ceux et celles qui veulent travailler ou vivre dans un endroit francophone: Quels conseils est ce que tu leur donnerais?


Eva Wilson  : Oui, donc c'était assez effrayant pour moi de quitter ma ville natale pour plus de quelques semaines, comme j'ai fait avec elles à Paris: ça c’était juste six semaines.


Mis je suis tellement heureuse d'avoir fait la principale raison pour laquelle j'ai fait TAPIF était d'élargir à ma zone de confort et j'ai appris que l'anticipation avant le déménagement était plus effrayante qu'être France ou à arriver en France.

Mon conseil est donc d'essayer d'élargir à votre zone de confort également  et embrassez la nouvelle culture dans laquelle vous vivez.

Mais assurez-vous également d'être vous-même et rappelez-vous que c'est normal si vous ne sentez pas que vous vous adoptez très bien à cette culture. Oui, ça, c'est mon avis.

Natalie Amgott: Ah! De très bons conseils, et justement ça vient un bon moment, j'ai beaucoup d'étudiants. French maintenant je regarde, j'ai une liste de mes étudiantes à côté de moi qui viennent de faire ou qui vont faire cet été des programmes d'immersion, genre Middlebury, Bemidji (Concordia Language Villages). Ces-deux là sont aux Etats-Unis, mais très immersifs.

Et puis il y en a qui ont fait à Québec et en France, donc je crois que c'est bon de savoir même si pour nos auditeurs, si vous n'allez pas faire tapif peut-être, que vous êtes un peu plus âgés ou ça vous intéresse pas, mais vous pouvez toujours faire un programme d'immersion. Il y a des programmes de un mois, une semaine même qui existent qu'on peut faire même si on travaille. On peut prendre une semaine de congé pour faire cette expérience. Donc tous les conseils de Eva vont aussi appliquer à ces expériences-là, à mon avis.

Natalie Amgott: Merci beaucoup d'être venu Eva, c'était super sympa de te voir très bien installé en France et d'entendre toutes tes perspectives de la vie à l'étranger.

Eva Wilson  : Oui, merci pour m'inviter. Oui, c'était chouette d'expliquer ou dire mon histoire avec mon expérience avec Tapif parce que je me souviens qu'avant que j'ai fait le programme, j'ai écouté beaucoup d'histoires pour connaître le programme. Oui, donc j'espère que mon expérience va donner une idée de l’expérience en France ou aux pays francophone, mais rappeler que c'est juste mon expérience. Toutes les expériences sont uniques avec le programme et les autres programmes, donc oui.

Natalie Amgott: C'est ça, Merci beaucoup.

Eva Wilson  : Merci.

Et voilà! Wow, isn’t Eva so insightful? I was so impressed with how far she’s come—linguistically, professionally, and personally. Her story is a reminder that the seeds we plant now, even as intermediate learners, can blossom into meaningful opportunities later. Whether you're dreaming of living in France, applying to TAPIF, or simply want to keep your French fresh post-college, Eva’s experience shows what’s possible when you stay curious and committed.

I especially liked her reminder to élargir nos zones de confort. I always say that too, that to get comfortable with speaking French, it’s all about getting 2% out of your comfort zone, at least once a week. That can be hard to do though if no one holds you accountable, so I’m going to hold you accountable this week!! Could you take a picture of you listening to this episode, wherever you are (or after you get home from your drive!)? Post it on your instagram story and tag me @elevatefrench. I’ll check in with you at the end of the week to see what you did to get 2% out of your comfort zone. 

As always, I’m here to be your cheerleader. It’s such an honour to be the French teacher of such motivated learners like you! Bonne continuation et à la prochaine!